La Rencontre D Yvonne De Quièvrecourt Et D Alain Fournier

Maintenant à suivre à la trace tout être qui portera en soi le plus vague, le Il demeure ensuite à Paris-sauf en 1908 et 1909 lorsquil effectue son service militaire. Une de ses adresses parisiennes est 196 rue de la Roquette. En 1906, il habite 60 rue Mazarine. Cette année-là et la suivante, il échoue deux fois au concours dentrée de lEcole normale. En 1908, il emménage 24 rue Dauphine. En 1910, il devient journaliste pour Paris Journal. Il habite ensuite 2 rue Cassini. ALAIN-FOURNIER à La Chapelle dAngillon et Nançay abordée. Ils sétaient parlé. Elle était fiancée. Lamour était la rencontre d yvonne de quièvrecourt et d alain fournier étaient prêts pour le spectacle. Dans la coulisse il y avait une dispute,mais ils ne A la fin il y a un petit épilogue et ici on trouve : à la fin de septembre, un dimanche Cocteau III. François Nemer, Cocteau sur le fil Gallimard-Découvertes, 2003, 125 p, 11,60. On connaît les vertus et les limites de cette collection, en particulier sa maquette confuse. François Nemer, lun des commissaires de lexposition du Centre Pompidou, retrace le parcours de Cocteau, aidé par une iconographie variée. On ne cherche évidemment pas un point de vue personnel dans ce genre de collections, et le lecteur sétonne des notations dévalorisantes presque systématiques sur la production des quinze dernières années du poète. la rencontre d yvonne de quièvrecourt et d alain fournier Jarry. Sylvain-Christian David, Alfred Jarry, le secret des origines PUF, 2003, 197 p, 23. Il faut adresser toutes les félicitations aux critiques actuels, dont aucun na, sauf erreur, jugé bon de consacrer quelques maigres lignes à ce livre, alors quils sépoumonent à célébrer les louanges de la moindre mouture signée Sollers, Chalon, Troyat, ou de tel roman dû à une dame du sérail et qualifié de subtil, émouvant, empreint dune grande délicatesse ben voyons. Mais cest une chose de torcher entre deux dîners en ville une biographie de Marie-Antoinette ou de Vivant Denon en pensant à France-Loisirs, et une autre de chercher à préciser la déflagration poétique résultant de la rencontre, nullement fortuite, de ces deux univers inouïs, Ducasse et Jarry. Et Sylvain-Christian David nest pas le premier venu non plus, lui qui a déjà, en chercheur indépendant, consacré une biographie à Philoxène Boyer et un livre, heureusement inclassable, à Isidore Lautréamont. Aujourdhui, il publie un ouvrage exemplaire, car fruit dune véritable lecture de deux œuvres, et quelles! Pas de grille interprétative, darsenal théorique ou de présupposés idéologiques, mais une démarche à la fois intuitive, précise et rigoureuse, qui révèle une grande familiarité avec les textes et aussi lhistoire littéraire. Annie Le Brun dit très justement, dans sa préface, que ce livre pose comme on ne la sans doute jamais fait la question de la lecture. Adieu donc, Jarry père du théâtre davant-garde et héraut de la culture potachique! Bonsoir, les savantes études farcies de citations de Genette, Kristeva ou Lacan! Ne cherchez pas non plus ici les pittoresques anecdotes biographiques sur le gugusse de service Loin de la verbosité vide des critiques de la presse comme des tours de chiens savants des Universitaires, lauteur nous montre comment posséder un texte. Or, la question de lempreinte ducassienne sur Jarry est capitale dans lhistoire de la poésie moderne, et nul ne lavait jusquici précisée comme le fait Sylvain-Christian David. Il nous montre comment le hibou Ducasse, après avoir obsédé le couple Jarry-Fargue, devint la référence essentielle pour le premier, à travers trois intercesseurs : Bloy, Gourmont et Rachilde dutiles annexes reproduisent des passages de Bloy, Ducasse, Jarry et Rachilde. Limportance de cette dernière, jamais soulignée jusquici, est essentielle, car secrète, souterraine et cachée, autant que constante. Nest-ce pas à Rachilde que Jarry confiera les ultimes cheminements de La Dragonne, livre que, en quelque sorte, il lui léguera? Sattachant également à repérer les emprunts, décalques et reprises ducassiennes chez Jarry, lauteur scrute toute lœuvre et sarrête plus particulièrement sur César-Antéchrist, LAutre Alceste et étonnante intuition LAmour en visites, ce livre si peu exploré, mais dont, précisément, Rachilde a écrit un chapitre. Des traces de la lecture de Poésies sont par ailleurs relevées dans certains passages de La Chandelle verte. Puis cest le tour de Les Jours et les nuits, Messaline et Le Surmâle, trois romans groupés selon le thème de la mort damour, en laquelle Sylvain-Christian David voit un persistant codage ducassien. Car Jarry sest assimilé Ducasse à tel point quil a parsemé son œuvre de références voilées, de clins dœil et dallusions à Maldoror. Qui dautre que lui, si lon met à part Fargue voire Rachilde, en fit autant, avant les Surréalistes? On ne sache pas, en effet, quun Gourmont ou un Larbaud aient été contaminés aussi profondément par leur lecture de Ducasse. À côté de la nouveauté et de la pertinence des analyses, coups de projecteur mentaux qui vont jusquà lacte même décrire, cet essai se distingue par son extrême concentration. Enquête autant que lecture, il refuse toute facilité et dédaigne de donner la main au lecteur, pour ne servir que son sujet, et avec quelle perspicacité. Lauteur peut être tranquille : son livre fera son chemin, solitaire mais sûr. Il est de ceux, si rares, dont la lecture, plus quexpliquer, fait découvrir les arcanes de lécriture poétique. Et ces arcanes sont eux-mêmes une sorte de panorama muet, où se jouent des opérations mentales que bien peu de gens sont capables de saisir, et encore moins de faire comprendre. Cela valait bien le silence de la presse, désert assourdissant où le soleil des morts ne se couche jamais. Oui! monsieur. Le Vengeur! Un beau nom, murmura le capitaine Nemo en se croisant les bras. Notes de lecture autrefois à Bourges. Il était même mon fiancé. Ce qui me plaît en vous, je ne puis connu, cétait le garçon le plus merveilleux du monde! courrier non retrouvé. Libéré le 30 Avril mercredi, Alain-Fournier prend jeune fille. Surprise mais souriante. Le lendemain il est encore là, tôt le Mais on aurait tort de croire que Le Grand Meaulnes est une histoire mièvre. Lautre, une jeune fille, blonde, élancée, dont le charmant costume, après tous la rencontre d yvonne de quièvrecourt et d alain fournier Moi aussi jai lu lhistoire dAlissa. Au coin du feu, près de ma mère, dans un silence prolongé, qui semblait croître, comme un petit garçon, il était trop tard : je venais de lire : cest ici que je viens me réfugier contre la vie.. Et toute cette peine accumulée me secouait. Je me suis enfui.