Atroce, ce sourire sans dents. Atroces, ces mots damour hors de cette bouche vide. Il fit un pas en Elle boira le poison avant lui et il la regardera sendormir, belle parmi les belles redevenues et touchant au divin par la grâce du don absolu quelle lui fait sans conscience réelle, seulement emplie damour pour lui, pour quil soit heureux, pour quil laime. Jai découvert lunivers des blogs très récemment. Je suis bibliothécaire et mon métier est donc de faire partager ma passion. Voici donc mes coups de Quand ma chatte, cette faible desprit, me regarde avidement, avec un fixe étonnement, cherchant à comprendre, si intéressée, oui, cest ma mère qui me regarde. Deviendrais-je étrange par cette mort que jadmets sans cesse, les yeux au ciel de nuit où une pâle ronde morte luit, bénigne et maternelle? LM, p. 162 Il y a encore un pékinois qui pour se faire respecter dit de temps en temps II est incontestable ou encore Je présume, et puis il y a un castor qui creuse le trou pour mon cœur, mon cœur coupable dardeur, et puis il y a un koala en chapeau tyrolien qui lit mon oraison funèbre et sembrouille, et puis il y a ma petite chatte Timie en voiles de veuve qui se mouche de chagrin coquin, mais ses voiles se prennent aux piquants dun hérisson très sérieux que je connus dans le canton de Vaud et qui pleure sincèrement tandis que ma petite chatte débarrassée de ses voiles sest installée sur une tombe herbue et fait studieusement sa toilette au soleil, sarrêtant subitement pour contempler des poneys nains emplumes enturbannés qui, pour solennellement célébrer, croient devoir gratter la terre avec leurs sabots de devant puis se dresser sur leurs sabots darrière. Il y a encore un petit singe en toque de velours qui joue une polka sur un accordéon pour faire lorgue cependant quun chaton fou, ne comprenant rien à ce qui se passe, fait le cheval arabe pour être admiré, est un cheval très méchant, charge courageusement nimporte qui nimporte où, oreilles guerrières, panache au derrière, et croit être la terreur des canetons qui échangent des bonbons avec des fous rires. Voilà, cest le cortège funéraire de mon cœur quon enterre, cest charmant, ravissant, très réussi. Maintenant mon cœur est enterré, il nest plus avec moi. Le cimetière est désert et tous sont partis, sauf une mouche qui se savonne les pattes de devant sur ma tombe, dun air satisfait, et moi debout, tout vide et pâle. À quoi pensez-vous? A mon avis ça se lit tout seul, cest fluide, ça coule de source..euh peut-être à part les chapitres interminables sans ponctuation. Les femmes pour peu quelles vous aiment, oublient que vous êtes juif écrira A. Cohen dont la vie amoureuse fut à légale de celle de Solal, son héros magnifique et de désespoir, qui veut que lamour soit au-delà de la chair et des compromissions. Commentaire composé sur Albert Cohen, Belle du Seigneur, La rencontre entre Ariane et Solal dans la chambre-le dîner chez les Deume : Mme Deume ma fait beaucoup rire, avec sa volonté de se rendre riche alors quen fait elle se rend juste ridicule même le personnel sen rend compte. Et le lapin que leur pose Solal, cétait très drôle aussi.
J. Kristeva, Temps sensible, NRF, Gallimard, Essais, 1994, p 194. Oui, aller voir Adrien, tout lui raconter, et demain le duel. Oh, demain voir le vilain blêmir sous le pistolet de son mari et sabattre mortellement blessé. Et Belle du seigneur, le pire de tous, mon dieu, quel cataplasme, lu, jen suis persuadé, comme un mode demploi par ceux qui nauraient pas aimé sils navaient entendu parler damour. La troisième est liée au désir de donner la mort au Père ou à la Mère. Dans la névrose obsessionnelle, à la base de la prohibition se trouve généralement un mauvais désir, un souhait de mort formulé contre une personne aimée S. Freud, Totem et Tabou, Payot, 1967, p 87. La crainte de la mort, pour soi et autrui, nest que la conséquence de ce mauvais désir., Inscrit le 29 avril 2013, 25 ans-29 avril 2013 CRITIQUE-BELLE DU SEIGNEUR de GLENIO BONDER avec Jonathan Rhys Meyers et Natalia Vodianova avant-première du Champs-Elysées Film Festival 2013-IN THE MOOD FOR CINEMA.